Brésil 2002 - Carnet de routes

Ouro Preto

Arrivée à Ouro Preto

Après près de 12 heures de bus depuis notre départ de Rio, c'est non sans plaisir que nous mettons enfin pied à Ouro Preto. Après avoir déposé nos affaires à la pousada San Francisco, dans une chambre temporaire compte tenu de l’heure peu avancée de la matinée (comme nous ne le comprendrons que plus tard), nous nous dirigeons vers le centre-ville, ayant en tête de retrouver Melon et Blandine, arrivés avec le bus que nous aurions dû prendre.

Rue d’Ouro Preto

C'est ainsi qu'en partant vers la maison de la Dona Zinha où Melon et Blandine avaient une chambre réservée que nous découvrons rapidement trois caractéristiques de la ville :

En effet, Ouro Preto a conservé un patrimoine architecural extrêmement étendu, dans un excellent état - son classement au patrimoine mondial de l’humanité ayant dû aidé en la circonstance, au milieu desquelles les églises occupent une part très importantes, symboles qu'elles étaient à la ruée vers l’or de la richesse d’une ville - Ouro Preto (comme son nom d’Or Noir l’indique) disposait d’un gisement d’or mêlé à du fer qui a fait sa fortune.

Quant à son caractère fatigant, il est entièrement dû à la topologie extrêmement pentue de la ville : on passe son temps à monter une côte encore plus longue et raide que celle que l’on vient de descendre…

Rue en pente

Retrouvailles

Accompagnés jusque chez la fameuse Dona Zinha par un autochtone, nous découvrons avec surprise que, malgré notre détour par Bel Horizonte, nous sommes arrivés avec Melon et Blandine. L’hôtesse s'empresse cependant de nous inviter à prendre le petit déjeuner en les attendant, ce que, de notre côté, nous nous empressons d’accepter !

Une demie-heure plus tard, Melon et Blandine arrivent et nous commençons à visiter ensemble quelques églises, et plus généralement à échauffer nos muscles courbatus sur les pentes de la ville.

Alors que Melon et Blandine repartent pour aller chercher Anne-Laure, l’amie qui les a accueillis lors de leur périple avant leur arrivée à Rio, nous visitons Sainte-Iphigénie, l’église des esclaves d’Ouro Preto, et qui en bien des points nous apparaîtra comme l’une des plus belles de la ville.

Avant de rejoindre les trois autres pour le repas de midi, nous rentrons nous reposer un petit moment à la pousada où nous découvrons avec plaisir la nouvelle chambre qui nous a été attribuée, et en particulier sa vue incroyable sur Ouro Preto…

Vue sur Ouro Preto depuis notre pousada

Le mois de Juillet à Ouro Preto est le mois du festival d’hiver, ce qui fait que la ville regorge d’animations, de concerts, de spectacles. C'est ainsi que nous découvrons la capoera, "dansée" par des enfants sur la place principale de la ville : la capoera est une danse qui mime les mouvements de combats les plus incroyables, à ceci près qu'évidemment les protagonistes ne sont pas censés se toucher. Un spectable fascinant…

Danseurs de Capoera

L’après-midi, nous partons en bus vers la mine d’or de Passagem : après une descente en wagon digne des meilleurs far west, nous nous retrouvons au fond d’une mine désaffectée, où un guide nous montre les différents tunnels, dont un en particulier présente une belle nappe d’eau - celle-ci était baignable jusqu'à ce qu'on y détecte… de l’arsenic.

A notre retour en ville, après un nouveau petit tour en ville, nous allons reposés nos membres fatigués devant un verre de caipirinha (quelle originalité !), au prix époustouflant de 1,50 R$, soit 3 à 4 fois moins qu'à Rio…

En route vers la mine d’or

Carte du Brésil avec nos points de visites marqués en rouge Rio de Janeiro Rio de Janeiro Parati Ouro Preito Ouro Preito
Dominique Hazaël-Massieux (dominique.hazael-massieux@centraliens.net)