Brésil 2002 - Carnet de routes

Rio de Janeiro

Retour du Soleil, retour à la plage

Privés d’une belle journée depuis quelques jours, nous découvrons avec plaisir le beau ciel bleu qu'offre Rio en ce jour, et c'est tout naturellement vers Copacabana que nous nous dirigeons pour la matinée. C'est là que les parents d’Hugues, arrivés la veille au soir, nous rejoignent un peu plus tard.

Les vagues paraissent encore plus grandes, ce matin-là ; le maître-nageur/sauveuteur arrive avec son drapeau rouge, le pose sur le sable, va se baigner un quart d’heure au milieu des rouleaux comme si de rien n’était et, rassuré, range son drapeau.

Photo de Dom dans les rouleaux de Copacabana

Le Largo Boticario

Le beau temps étant enfin au rendez-vous, nous partons au grand complet vers le Corcovado, la célèbre colline abritant le non moins fameux Christ Rédempteur. Arrivés au train desservant le sommet, nous constatons que la file d’attente pour monter à bord nous promet une bonne heure de patience. Après moultes hésitations et non sans pressions exercées par d’innommables personnes, nous parcourons les quelques centaines de mètres qui séparent les quais du Largo Boticario, une petite place coloniale recommandée par les guides.

Et c'est effectivement un très bel exemple d’architecture coloniale que nous réserve cette toute petite place, préservée des flots de touristes par l’aimant que constitue le Corcovado : des façades très colorées, une petite fontaine, un grand jardin derrière une grille, et nos esprits s'envolent vers la possibilité que Rio eût pu garder un caractère plus marqué si elle avait su garder plus de lieux de cet acabit.

Photo de façade du Largo Boticario

Le Corcovado

Après s'être fait longuement désirés, le Corcovado et son hôte de pierre s'offrent enfin à nous, alors que déjà la nuit commence à tomber sur Rio.

La vue faramineuse sur la baie n’est qu'accentuée par cette lumière instable, changeante, diffuse du crépuscule : d’un seul regard, on embrasse le lac, le jardin botanique, Ipanéma, Copacabana, le Pain de Sucre, le centre ville, on découvre le mythique stade Maracanha, la pléthore de favellas à flanc de collines, on prend enfin la dimension incroyable de la baie… Celle monumentale de la statue du Christ s'efface ou se renforce dans la finesse de la sculpture du visage, la force de ses bras s'ouvrant vers l’Océan. Et ça y est, il fait nuit, la ville et la statue s'illuminent ; à cette altitude, le vent et la température nous invitent à redescendre sur terre, par un petit train qu'il nous faudra une fois encore attendre…

Photo du Christ Rédempteur à la tombée de la nuit

Carte du Brésil avec nos points de visites marqués en rouge Rio de Janeiro Rio de Janeiro Parati Ouro Preito Ouro Preito
Dominique Hazaël-Massieux (dominique.hazael-massieux@centraliens.net)