Là où j’ai vécu: Aix-en-Provence

J’ai habité entre le début du mois de novembre 2001 et la fin du mois de mai 2004 à Aix-en-Provence, dans le sud de la France. Aix-en-Provence est ma ville natale et surtout, la ville où j’ai grandi et fait la majorité de mes études (jusqu'au Baccalauréat).

Il est étrange par bien des aspects d’y revenir après avoir habité 5 ans sur Paris et 1 an à Boston : un peu réticent d’abord à cette idée, cela a été en fait l’occasion pour moi de redécouvrir la ville sous de nouveaux angles de vue qui m’étaient peu familier lors de mon enfance et de mon adolescence.

Aix est une ville riche de son patrimoine d’hôtels particuliers construits lors des 4 derniers siècles et qui foisonnent dans le centre historique de la ville. Ce dernier présente le grand avantage de pouvoir être parcouru intégralement à pied, et, corrolairement, que la majorité des activités que proposent la ville sont accessibles à quelques minutes de marche.

Après avoir résidé deux mois dans un studio meublé dans le quartier de la cathédrale, c'est, depuis début mars 2002, dans un hôtel particulier du Cours Mirabeau (l’une des rues les plus touristiques de la ville) que Bénédicte et moi avons habité.

L’Hôtel de Villars

Voici ce qu'il est dit sur l’hôtel de Villars dans différents livres de l’histoire d’Aix:

Hôtel construit en 1710, par Louis d’Esmivy de Moissac, conseiller à la Cour des Comptes. Sa façade possède une belle entrée encadrée par quatre colonnes à chapiteaux doriques supportant un balcon. Pour les établir, l’architecte s'est inspiré de celle de l’entrée de l’Hôtel de Ville. (On appelle familièrement cet hôtel l’hôtel des Colonnes). La porte d’entrée est en boiserie de style Régence, avec marteaux de Marcel Provence, la façade de l’hôtel devait être surmontée d’une corniche, qui a disparu. A l’intérieur : rampe d’escalier à panneaux de fer forgés losangés ; boule en marbe du Tholonet. Sur une plaque armes du duc de Villars, qui habita l’hôtel […].

Évocation du viel Aix-en-Provence, André Bouyala d’Arnaud, Les Éditions de Minuit, 1964, p. 179-180

En remontant le Cours sur la rive gauche (rive sud), le premire hôtel […] est l’hôtel de Villars. Dans cette île, qui fut la dernière bâtie, avait été prévu dès 1664 un hôtel du gouvernement. Mais le duc de Vendôme, à qui avait été donné le terrain, préféra finalement l’isolement du faubourg des Cordeliers où il fit édifier son fameux pavillon. L’île fut morcelée et, en 1710, Lois d’Esmivy de Moissac, conseiller à la Cour des Comptes, construisit sur une des parcelles un hôtel. Son petit-fils, intendant à la Guadeloupe, le vendit en 1750 à Honoré Armand, duc de Villars, gouverneur de Provence en survivance de son pères. […]

La façade a été complétée en 1757, pour le duc de Villars, par Georges Vallon : les quatres colonnes, qui encadrent l’entrée monumentale sont, avec celles de l’Hôtel de Ville et de l’Université, les seules qui prennent pied sur l’espace municipal - marque de gouverneur. L’escalier à une belle rampe qu'ornaient les armes de Villars (volées en 1980).

Aix-en-Provence et le Pays d’Aix, Jean Paul Coste, Édisud, 1981, p. 107-108

Voir aussi

Là où j’ai vécu:

  • Boston (2000-10-01 - 2001-10-31)

Quelques photos:

Une histoire détaillée de la ville d’Aix.