Ô dépit, haut débit !

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Après cinq semaines de cure drastique de connexion par modem RTC, me voici enfin de retour dans le lucre de l'Internet haut débit !

Cinq semaines, c'est le temps qu'il aura fallu à mon fournisseur d'accès, Nerim pour

  1. recevoir un premier fax de demande de déménagement, et ne rien faire pendant une semaine
  2. m'informer, alors que je les appelais pour vérifier que ma demande était bien établie, qu'il me fallait envoyer un autre formulaire par fax
  3. m'appeler trois jours après la transmission du dit fax pour m'informer qu'il n'est pas passé, puis se rendre compte qu'il n'était pas nécessaire
  4. laisser passer deux semaines sans me donner aucune information sur l'avancée de ma demande
  5. me répondre alors à mes interrogations que l'opérateur qu'ils avaient sélectionné pour l'établissement de la ligne ADSL (dans le cadre du dégroupage) était saturé dans mon quartier, et transmettre ma demande à l'opérateur historique
  6. me laisser sans réponse pendant dix jours quant à la date de l'installation de la dite connexion

Le lecteur attentif l'aura compris, c'est le genre de qualité de service qui ne me satisfait pas entièrement... Surtout que, travaillant à domicile, une connexion haut débit est un paramètre crucial non seulement de ma productivité, mais surtout de mon insertion dans mon équipe de travail.

Ironie de l'histoire, ayant annoncé à Nerim mon intention de les quitter en début d'année du fait d'offres alléchantes chez leurs concurrents, j'avais été informé par ces derniers que les offres en question s'accompagnaient souvent d'un service après-vente douteux ; ils avaient apparemment oublié de me préciser que cela s'appliquait à eux aussi.