Seattle et Vancouver

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Après avoir passé les fêtes de fin d'années à Aix - avec une participation notable au réveillon du Nouvel An de personnalités telles que Wonder Woman, Super Woman, le Père Noël, le poulet de l'espace, Gold Vadors, le docteur Schweitzer ou la princesse Leia - mon travail m'a appelé une fois de plus dans de lointaines contrées, en l'occurrence à Seattle, sur la côte ouest des États-Unis.

Après un voyage en avion excessivement long, et qui plus est, allongé par un problème de correspondance à Washington (merci United Airlines), être enfin quelque part plutôt qu'en transit, en bonne compagnie plutôt qu'entassé avec des inconnus est sans doute le meilleur baume au coeur disponible. Et quand en plus, ceci se fait avec un accueil chaleureux, et une vue imprenable sur le coucher de soleil de Seattle, il n'est besoin de rien ajouter.

Seattle s'articule entre un centre-ville futuriste avec sa space needle, des paysages de montagne enneigés sur un horizon pas si lointain, et l'eau, omniprésente, véritable colonne vertébrale de la ville. Qui plus est, si le beau temps y est réputé rare, il ne nous quittera (presque) pas de tout notre séjour, avec des températures suffisamment douces pour tromper les cerisiers fleurissant avant l'heure.

Après nos obligations professionnelles, Karl, Olivier et moi partons vers Vancouver, juste de l'autre côté de la frontière avec le Canada, attirés par cette ville au nom mythique, aux consonances de bout du monde, de trait-d'union entre l'Orient et l'Occident ; deux jours de vacances pour découvrir le Stanley Park (une oeuvre de plus du décidément prolifique Frederic Law Olmsted), le centre ville moderne et commerçant, l'immense Chinatown, les populations bigarrées qui s'y côtoient, le centre historique et sa sibylline horloge à vapeur, et surtout, l'incroyable vue qu'offre la baie de Vancouver s'ouvrant vers le Pacifique d'un côté, se blottissant dans les montagnes de l'autre.

Pas de séjour réussi sans un bon logement : notre B&B, l'Apricot Cat and Black Dog House, s'il n'offre pour chat abricot qu'une figurine sur la cheminée, abrite bel et bien un beau chien noir (Maya), et s'est révélé cosy à souhait, chaleureux tant dans la décoration que dans l'accueil.

Le chemin du retour entre Vancouver et Seattle se fait par celui des écoliers, nous laissant ainsi le temps de nous abreuver des vues saisissantes qu'offrent les paysages côtiers, entre montagnes et mers, lacs et forêts ; celle qu'offre la mal-nommée Deception Pass est particulièrement mémorable.

Voir aussi les photos de Karl ( et les autres, et les suivantes).