Je reviendrais à Montréal...

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Outre Atlantique une fois de plus, cette fois-ci c'est à Montréal, chez nos cousins Québecois, que je me retrouve pour une semaine pour raisons professionnelles, ce qui me permet de découvrir cette ville qui n'avait pas fait partie de notre périple québécois de l'automne dernier.

Premières visites, premières impressions : le parc du Mont-Royal, dessiné par Frederic Law Olmsted, cet architecte paysagiste américain dont nous avons croisé le chemin et les oeuvres (Central Park à New York, le collier de perles à Boston) à plus d'une reprise aux Etats-Unis, est un véritable hâvre de paix et de verdure, sur le mont (comprendre la colline :) qui a donné son nom à la ville...

Le centre ville, lui, regorde de boutiques et de restaurants, depuis les centres commerciaux giganteques aux petites boutiques aux vitrines sympathiques et soignées, des fast-foods aux restaurants de luxe appétissants. Partout dans le centre, la ville semble être prise entre deux influences, deux tendances, deux âmes : le grand, le moderne, le rapide et le petit, l'ancien, le calme ; elle ne prend pas partie, elle les fait cohabiter, sans que l'un écrase l'autre ou l'autre ne méprise l'un.

Les jours et les visites passant, cette impression se renforce, s'affirme. À la très animée rue Saint-Denis, débordante de bars (mention spéciale à la terrase arrière du Saint-Sulpice) s'oppose l'incontournable Chinatown à l'américaine ; le vieux Montréal se confronte au quartier international d'où surgit la "skyline", les tours du quartier d'affaires.

Montréal séduit plus par son caractère, son train de vie, sa population que par son florilège de style architecturaux, trop souvent en confrontation. Mais en tous les cas, Montréal séduit !

Comme Boston, Montréal vit à un train d'enfer à l'arrivée de l'été : ratant le festival de Jazz dans deux semaines, j'ai tout de même pu profiter de l'ouverture d'un festival de feux d'artifices... Et ce malgré un temps dont les caprices veulent que le week-end soit synonymes de pluie :/